Après plus de trois mois derrière les barreaux, Hosée Houngnibo, Coordonnateur national des réseaux soutenant Olivier Boko, a recouvré la liberté ce jeudi 23 janvier 2025. Cette libération fait suite à une audience marquant un tournant dans une affaire qui avait suscité une vive attention. Interpellé le 7 octobre 2024 pour des publications sur les réseaux sociaux en soutien à Olivier Boko, il était accusé de harcèlement par voie électronique et d’incitation à la rébellion. Ces charges avaient conduit à une réquisition de deux ans de prison ferme par le ministère public lors de l’audience du 28 novembre 2024. Cependant, la Cour a finalement opté pour sa mise en liberté, mettant un terme à une longue période d’incertitude pour l’intéressé et ses soutiens.
Cette décision de justice marque une étape importante dans une affaire hautement médiatisée, qui a divisé l’opinion publique. Alors que l’accusation avait insisté sur la gravité des faits reprochés, la défense avait plaidé en faveur d’une relaxe pure et simple, dénonçant une atteinte à la liberté d’expression. La libération d’Hosée Houngnibo est perçue par ses partisans comme une victoire, tandis que d’autres y voient une décision à contre-courant des réquisitions initiales. Cette affaire met en lumière la complexité des relations entre justice, réseaux sociaux et militantisme dans un contexte politique souvent tendu.