Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a tiré la sonnette d’alarme ce mercredi 22 janvier, en avertissant que le retard du déploiement de la mission internationale de soutien à la police haïtienne pourrait avoir des conséquences dramatiques. Dans un rapport détaillé, il a souligné que les gangs armés, déjà responsables de violences et d’un contrôle territorial croissant, pourraient s’emparer de la totalité de Port-au-Prince, entraînant un effondrement total des institutions étatiques et de la sécurité publique. « Le temps presse », a martelé M. Guterres, appelant à une mobilisation urgente pour éviter une catastrophe nationale.
La capitale haïtienne est aujourd’hui au bord du chaos, alors que les gangs ont déjà annexé une grande partie de son territoire. Les institutions nationales, fragilisées par des années de crises politiques et économiques, risquent de s’écrouler face à l’absence d’un soutien international concret. L’appel de l’ONU s’adresse aux puissances internationales, les exhortant à agir pour renforcer la police haïtienne et stabiliser un pays où la population vit dans une insécurité permanente. Sans intervention rapide, les conséquences pourraient dépasser les frontières d’Haïti, entraînant une crise humanitaire et sécuritaire régionale.