Pour dire vrai, l’actualité au CNHU m’a pris de court. Tellement cela passait pour une normalité qu’on y meurt. Mais le cachet très officiel donné aux réactions, suite aux décès de ce vendredi, par l’indignation du premier d’entre nous, le président de la République, a tout changé. Du coup les morts ne sont plus des chiffres. Mais des âmes et des drames. Des ruisseaux de larmes. Des blessures et des douleurs profondes.
Ouf ! Il était temps que nous reapprenions à demander des comptes pour nos morts. Ce n’est qu’ainsi que nos vies redeviendront sacrées.
Tiburce