On les croise dans les rues au Bénin et ailleurs. Privés de leurs droits fondamentaux, ils sont pour la plupart contraints à la mendicité pendant leur période dite de formation aux écritures arabes. Il s’agit des enfants talibés. En provenance de divers horizons, leur vulnérabilité inquiète de plus en plus, face au recrutement des groupes armés terroristes qui sévissent depuis quelques années dans le septentrion. Au cœur de la crise sécuritaire, à Malanville, une ville frontalière avec le Niger et le Nigéria, la pratique aux dimensions religieuses suscite des inquiétudes dans un contexte marqué par des assauts répétés dans l’Alibori. C’est plutôt la révélation de Loukoumane Worou Tchehou à travers son grand reportage sur Sota FM