Au Burkina Faso, gouvernement de la transition va rester plus longtemps que prévu. À l’issue des assises nationales sur la transition, une nouvelle charte a été signée et celle-ci prolonge la transition pour cinq ans supplémentaires.
Samedi 25 mai, les représentants des différentes couches de la société, chefs coutumiers, religieux, organisations de la société civile, partis politiques, forces de défense et de sécurité s’étaient réunis pour faire le bilan du gouvernement de la transition depuis 2022 et se projeter sur la suite du processus. Prévue pour durer deux jours, l’assise a finalement pris fin dans la soirée du samedi, renseigne Radio France International.
Le Burkina Faso a décidé d’accorder 60 mois supplémentaires au gouvernement de la transition avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré.
Pourtant, la première partie des textes proposée aux participants parlait de trois ans et demi, soit 42 mois. Finalement, ce sera plus pour la transition.
Néanmoins, les burkinabés pourraient aller aux urnes avant « cette échéance si la situation sécuritaire le permet », est écrit dans le document. En cas d’organisation d’élection, le chef d’État, le Premier ministre et le président de l’Assemblée législative pourront être candidats.
En plus, le chef de l’État s’appelle désormais président du Faso, chef de l’État, chef suprême des armées. Pour définir, suivre et contrôler la mise en œuvre de la vision stratégique du pays, un nouvel organe appelé korag a été mis sur pied.