Dans le débat politique qui s’intensifie à l’approche de l’élection présidentielle d’avril 2026, la voix de Julia Akpaki se distingue par sa fermeté et sa clarté. Face aux déclarations de Basile Ahossi, affirmant que « Wadagni n’est pas Talon » et défendant la candidature de l’ancien ministre des Finances, Julia Akpaki s’érige en rempart contre ce qu’elle qualifie de « poison politique ». Pour elle, il est incohérent qu’un acteur politique ayant longtemps marché aux côtés de l’opposition ferme désormais les yeux sur les restrictions graves imposées à la pluralité démocratique. Elle rappelle avec force que la liberté d’expression, la compétition équitable et l’existence réelle de l’opposition constituent les piliers mêmes de la démocratie que chacun dit défendre.
Dans sa réponse, Julia Akpaki revient longuement sur les responsabilités passées de Romuald Wadagni, que Basile Ahossi présente aujourd’hui comme l’alternative idéale. Elle interroge, preuves à l’appui, le rôle joué par l’ancien ministre dans des décisions qui ont profondément fragilisé les populations : la loi sur l’embauche qui a sacrifié des milliers de jeunes, les déguerpissements massifs, les licenciements abusifs, la fermeture des représentations diplomatiques, sans oublier la précarité persistante des étudiants, des enseignants et des aspirants. Pour Julia Akpaki, un homme qui est resté silencieux ou impuissant face à ces situations ne peut aujourd’hui prétendre incarner l’écoute, la loyauté et la responsabilité, encore moins se dédouaner des conséquences sociales d’une décennie de gouvernance.
Au-delà de la confrontation politique, Julia Akpaki porte un appel solennel à la justice électorale et à la transparence. Elle estime que nul ne peut prétendre répondre aux aspirations du peuple si celui-ci n’a pas la liberté de choisir parmi tous ses candidats, sans exclusion, sans manœuvre, sans verrouillage institutionnel. En clamant que « Avril 2026 ne se fera pas sans Les Démocrates », elle incarne la résistance face à ce qu’elle considère comme une imposture politique et un dévoiement des règles constitutionnelles. Son positionnement, tranchant mais argumenté, fait d’elle l’une des voix les plus déterminées à défendre l’équité politique et la dignité des populations lésées par les choix du pouvoir.
















