Côté scénographie, tout est resté cohérent. Images sombres, le président du parti Les Démocrates, paraît à la fois usé et paniqué. Chacune de ses phrases semble détachée de la suivante. Au moment où la vidéo de Boni Yayi a été mise en ligne, beaucoup d’analystes avisés ont parié que lui-même était déjà hors du territoire national.
En mettant sur la place publique, sous forme d’alerte, la substance du huis clos de vendredi dernier à la Marina, l’ancien président de la République sait bien qu’il ouvre une nouvelle phase de la crise entre lui et son successeur. Une phase dont il ne peut jurer des tournures possibles. Ce ne sera donc pas une surprise que le séjour sanitaire annoncé soit long. Très long.
Tiburce
 
	    	















