Le football béninois est en deuil. Ce mardi 19 août 2025, l’ancien international Razack Omotoyossi, figure marquante des Écureuils, a tiré sa révérence, laissant derrière lui une carrière jalonnée de souvenirs et une image indélébile dans le cœur des supporters. Révélé au grand public lors de la CAN 2008, l’attaquant surnommé le Taureau de Pobè a marqué son époque par sa fougue, son engagement et son sens du but. Mais au-delà du joueur, c’est l’homme que ses coéquipiers et proches saluent aujourd’hui : un être à la fois passionné, difficile parfois, mais doté d’un cœur immense et profondément ancré dans sa foi.
Ses anciens compagnons de route, tels qu’Ouzerou Abdoulaye ou encore Yoann Djidonou, témoignent d’un homme généreux, attentif aux autres et capable de gestes de grande humanité. Derrière le tempérament explosif du compétiteur, Razack cachait une bienveillance rare, un sourire inaltérable et une solidarité qui, selon ses pairs, a marqué leur parcours autant que ses exploits sur le terrain. Sa disparition rappelle avec force la fragilité de la vie et interpelle les générations de sportifs sur l’importance de la fraternité et de l’entraide, sur le terrain comme en dehors.
En rendant hommage à Omotoyossi, le Bénin pleure un champion mais célèbre aussi un héritage : celui d’un joueur qui a porté haut les couleurs nationales et fait vibrer tout un peuple. Ses buts, ses éclats de voix, ses moments de folie et ses éclats de rire resteront gravés dans la mémoire collective. Aujourd’hui, les supporters, ses anciens coéquipiers et toute la Nation unissent leurs prières pour que le Taureau de Pobè repose en paix, auprès de Celui qu’il a toujours craint et honoré.
