Du 26 au 28 novembre 2024, le Bénin a accueilli un atelier régional réunissant des experts et chercheurs du Bénin, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire autour du Projet Biostimulants. Ce projet innovant vise à améliorer les rendements du maïs et la fertilité des sols grâce à des biostimulants à base de microorganismes spécifiques au sol. Cet atelier, qui a bénéficié du soutien technique du CORAF, a permis de poser les bases scientifiques et opérationnelles pour tester ces nouvelles techniques agricoles dans les trois pays concernés.
Lors de son intervention, le professeur Diarrassouba Nafan, représentant ivoirien et spécialiste à l’UFR/UPGC, a souligné l’importance de cette initiative pour l’agriculture africaine. “Avec la dégradation accrue des sols et les effets du changement climatique, il est impératif de recourir à des technologies novatrices adaptées à notre contexte environnemental”, a-t-il déclaré. Il a insisté sur la nécessité de démonstrations concrètes pour évaluer l’efficacité des souches microbiennes dans chaque pays et a appelé à une collaboration renforcée entre les scientifiques et les décideurs politiques pour maximiser les impacts de cette technologie.
L’atelier a été marqué par des échanges fructueux entre chercheurs et décideurs, débouchant sur un plan d’action qui prévoit des essais pratiques dès 2025. Ces essais permettront d’évaluer l’adaptabilité des biostimulants dans différents contextes agroécologiques. En clôturant les travaux, les participants ont exprimé leur enthousiasme quant aux perspectives ouvertes par ce projet, qui pourrait révolutionner les pratiques agricoles en Afrique de l’Ouest tout en contribuant à la durabilité environnementale et à la sécurité alimentaire.