Le président américain, Joe Biden a renoncé dimanche 21 juillet à sa participation à la présidentielle de novembre. Cette décision surprise pour plusieurs personnes, devrait servir de leçon aux dirigeants africains.
Le président américain, aujourd’hui âgé de 81 ans est arrivé au pouvoir en 2021, à la succession de Donald Trump. Alors qu’il avait la possibilité constitutionnelle de briguer un second mandat, Joe Biden décide de raccrocher après seulement un mandat. Le contre-pied parfait de la politique des dirigeants africains. Des exemples sont légions sur le continent qu’une fois élu par le peuple, ils refusent de laisser le jeu démocratique se mener librement. Toutes les manœuvres, même les plus extrêmes sont explorées et exploitées pour conserver leur pouvoir.
Mis à part les quelques rares pays où l’alternance est encore permise, point besoin de citer des exemples des chefs d’état devenus presque des monarques en Afrique.
Plusieurs présidents, en violation avec les prescriptions, multiplient les mandats sans la moindre réserve. Même si certains pays hors de l’Afrique sont gouvernés dans des régimes totalitaires, le cas de l’Afrique est d’autant plus préoccupant.
Actuellement, l’Afrique dispose de président au pouvoir depuis plus de trois décennies. Ceux-là qui battent le record de la longévité au pouvoir. Ceci la plupart sont affaiblis par le poids de l’âge.
Pour parvenir à leur fin, la stratégie consiste à relire les lois électorales, malgré les grognes populaires. Et comme une leçon à ces assoiffés du pouvoir, l’Amérique réitère sa tradition de démocratie.
Après seulement son premier mandat, Joe Biden a vu juste de se retirer afin de laisser le pouvoir aux personnes plus jeunes et pragmatiques. Cette image de Joe Biden devrait servir de leçon aux dirigeants africains qui ont fait du pouvoir central un domicile privé.
Célin Orou Dossoumon & Loukoumane Worou Tchéou