En sommet extraordinaire à Malabo pour examiner le changement de régime intervenu au Gabon le 30 août dernier, les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont pris, après plusieurs heures de débats, de mesures dites conservatoires à l’encontre du Gabon qui est désormais dirigé par un militaire.
En effet, dans leur communiqué, les chefs d’État et de gouvernement de la région ont condamné le coup d’État au Gabon, suspendu le pays des instances, ordonné le transfert immédiat du siège de la l’organisation de Libreville à Malabo jusqu’à nouvel ordre, et donné un délai d’un an à la transition pour organiser des élections en vue de transférer le pouvoir aux civils.
Cette annonce est faite le même jour que la prestation de serment du nouvel homme fort de Libreville. Lequel est devenu président d’une « transition » dont la durée n’est pas connue. Il a juste pris l’engagement devant le peuple gabonais d’installer des « institutions plus démocratiques » avant la tenue d’ « élections libres et transparentes ».
Source : Financial Afrik