Rekya Madougou appelle à l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale sur les emprisonnements dont ont fait l’objet certains membres du parti de l’opposition, en occurence Bio Dramane Tidjani alias BDT et Mamandou TIDJANI. La tête d’affiche du parti “Les Démocrates” a dénoncé mardi 02 mars à travers les réseaux sociaux ces emprisonnements jugés « arbitraires » et qui sont « motivés par des considérations politiques ».
« Bio Dramane TIDJANI et Mamandou TIDJANI sont plutôt des otages politiques. Car, ils ont été privés arbitrairement de liberté en violation de toutes les lois et procédures pénales en République du Bénin ». C’est en ces termes que la candidate du parti “Les Démocrates” a introduit sa plaidoirie très bien élaborée en faveur de ses collaborateurs. Ces derniers sont accusés de terrorisme et d’association de malfaiteurs. Des faits qui selon elles ne peuvent en aucun cas être avérés puisqu’il n’en a jamais été question lors des enquêtes préliminaires et des auditions à la Cour.
Elle y voit donc de l’acharnement et des manœuvres destinées à l’atteindre personnellement, vu le nombre d’arrestations dans les rangs de son parti ces derniers temps. « Par ces montages grotesques qui n’intimident plus personne, il ne fait aucun doute que c’est la candidate du parti Les Démocrates qui est visée. Il nous revient d’ailleurs avec insistance que d’autres personnalités autour de la candidate ainsi que moi même seront arrêtées sous peu », a-t-elle déclaré.
Elle poursuit en évoquant l’entière collaboration et ouverture d’esprit dont a fait preuve Bio Dramane Tidjani envers la CRIET lors de sa convocation. Une attitude qui selon elle n’est aucunement caractéristiques d’une personne qui se reproche quelque chose.
En raison de toute cette machination évoquée et la tendance du pouvoir en place à vouloir détourner les lois en sa faveur, Rekya Madougou réclame ainsi une enquête dépourvue de toute partialité. Une enquête qui selon elle ferait la lumière sur toute cette affaire en situant les responsabilités de chaque partie impliquée. « Le pouvoir manie le harcèlement judiciaire pour forcer le passage et négocier contre libération de ces otages. Mais, en bon démocrate, nous leur opposerons un refus, tant qu’ils confisqueront le processus électoral. Notre préalable demeure aujourd’hui la libération immédiate de tous les prisonniers politiques et l’organisation d’un dialogue franc et inclusif », a-t-elle conclu.
Mouhamed Bouhari