Suites aux propos tendancieux et incitatifs tenu par l’ex-Ministre d’État Aboubacar YAYA,le Maire Charles est monté au créneau pour donner de la voix à ce qu’il qualifie <<d’incitation à la haine ethnique>> venant d’une autorité pas des moindres et natif de la ville. Il l’a fait savoir à travers une rencontre d’urgence avec les chefs religieux, têtes couronnées et élus locaux. Ceci au lendemain de la causerie entre les militants FCBE et les responsables du parti à la base dans une concession dans le premier arrondissement. La salle de conférence de l’hôtel de ville a servi de cadre à la rencontre.
Il s’était exprimé en langue nationale Dendi devant une foule nombreuse de militants FCBE. L’ex-Ministre d’État et Enseignant de Droit dans les universités du Bénin, a tenu des propos ethnocentriques et discriminatoires contre certaines communautés et fonctionnaires municipaux de la Mairie Parakou.
Des propos jugés indignes d’une autorité politique de la ville et de surcroît Ex-Ministre d’État, telle est la sentence accusatrice prononcé par les différentes parties prenantes à cette rencontre initiée par la première autorité de la cité des kobourou, Charles TOKO.
A l’ouverture de la rencontre et à la suite des prières religieuses, le Maire Charles TOKO a fait jouer à l’assistance l’audio des propos du Ministre Aboubacar Yaya, qui depuis la soirée de ce mercredi 19 février 2020, a fait le tour de la toile.
Des paroles sorties devant des militants qui n’ont laissé personne indifférent. << Nous vivons dans une parfaite harmonie à Parakou…>>, a insisté Charles TOKO, faisant allusion aux pays qui ont connu des conflits à cause de ces types de propos à l’image de la Côte d’ivoire et du Rwanda.
Après ce rappel, la parole est donnée aux hôtes d’honneur qui, à l’unanimité ont condamné cet agissement maladroit d’une personnalité de la trame d’Aboubacar Yaya.
Tour à tour, ceux-ci dans un langage diplomatique ont promis régler dans les brefs délais cette situation gênante qui entache l’image de la ville cosmopolite, pour que ces genres de propos ne fassent plus vent au cours d’une période électorale.
Les chefs religieux et têtes couronnées ensemble avec les chefs quartiers ont prié et imploré chacun la grâce divine pour que la paix puisse régner au sein des habitants de la ville de Parakou.
La rencontre s’est soldée par une photo de famille dans une ambiance conviviale.
Farouk MAMA SANNI