La pose des lampadaires était un gros soulagement pour les usagers de l’axe mairie de Parakou Albarika. Un axe emprunté par des milliers de personnes par jour. Aujourd’hui, c’est de nouveau la psychose et l’insécurité sur ce tronçon. La raison, les lampadaires ne s’allument plus depuis bientôt un an. Et cela, ne semble pas inquiéter les autorités municipales.
En tout cas, les usagers ou les populations obligées de passer par là pour rejoindre leurs domiciles, parfois tard la nuit, en font les frais, quotidiennement. Elles sont victimes régulièrement de braquages, des motos emportées, des citoyens blessés ou menacés de mort. Juste parce que l’obscurité, la maudite obscurité d’alors est revenue en force et règne en maître. Des boutiques sont cambriolées et donc vidées de leurs contenus. Des fruits de dur labeur qui se volatilisent ainsi. Juste à cause de ça, juste parce que les cris de cœurs de populations victimes ne sont point encore entendus. Et, l’insécurité nargue tout le monde.
Paradoxe. En 2018, combien les Parakois n’étaient pas fiers de ces joyaux, ces lampadaires qui illuminaient la ville la nuit. Puis lui donnaient une beauté unique. Aujourd’hui, où en est on ?
A quand, la réhabilitation de ces infrastructures publiques ? Quand saura-t-on qu’il faut maintenant mettre en place un système de surveillance de ces lampadaires pour que les voleurs et autres délinquants ne les vandalisent ou ne les dévalisent plus ?
La sensibilisation a échoué. Alors, il faut des mesures plus drastiques. Pour le bien de tous. Tant de larmes ont déjà coulé. Le défaut d’éclairage public sur la voie d’Albarika tue. Plus possible de ressusciter les victimes. En revanche, on peut sauver ceux qui vivent encore d’une morte tragique. C’est l’heure d’agir.
Freddy AGBOTON & F.A.Y