Malgré son écartement de la course à la marina par la Cena, la candidate du parti ”Les Démocrates” est au coeur des attaques, les plus viriles au Bénin. Des tirs croisés sur sa personne dans une campagne de dénigrement, organisés par des individus, sans doute ses adversaires politiques qui ont, d’après une nouvelle réaction de Réckya Madougou, ”installé des logiciels espions pour avoir accès aux données” de son téléphone et surtout de son compte Whatsapp. S’adressant à ses compatriotes sur sa page Facebook ce vendredi 26 février, elle écrit, <<Déjà le 6 février 2021, un communiqué malencontreux de l’Union Progressiste s’est retrouvé sur mon statut alors que je n’y avais jamais rien posté auparavant. Un texte qui ne figurait même pas au préalable dans mon téléphone>>. Pathétique, déplore-t-elle avant de poursuivre, <<cette nuit, vers 2h du matin, ils ont franchi le rubicond après avoir lu mes messages en y extrayant un visuel que j’ai demandé à mon équipe de corriger. Ce visuel, ils l’ont extrait frauduleusement à distance de ma conversation Whatsapp avec les miens et l’ont mis en ligne sur mon statut Whatsapp. J’ai déjà demandé un audit de mon téléphone et je porterai plainte à l’international contre Whatsapp qui se chargera lui même de retrouver ses hackers de nos téléphones>>.
Elle en profite pour inviter ses soutiens à protéger leurs smartphones des risques d’espionnage et de piratage en adoptant des mesures de précaution efficaces disponibles sur Internet.
<<Par ailleurs, dénoncent-elle ma résidence est sans cesse repérée par des véhicules de plaque officielle bleue. Ce matin déjà, ils étaient six>>.
L’ex ministre de la justice s’insurge contre l’allure que prend la politique au Bénin qui selon elle, utilise des méthodes de la gestapo. <<En plus d’y risquer notre vie, notre liberté et notre vie privée sont bafouées sans état d’âme>>.
Cependant, Réckya Madougou ne compte pas abdiquer. <<S’il faut mettre en branle toute cette armada de méthodes dignes de la mafia pour se faire élire, il y a fort à parier que nous ne nous laisserons pas faire. Mes chers compatriotes, ils ne nous priveront pas d’une troisième élection, quoiqu’ils fassent. Ils devront nous tuer tous>>, a écrit la candidate Réckya Madougou.