Elle est l’une des grandes voix de la musique béninoise. Zouley Sangaré. Une icône, un rossignol qui s’est tu depuis huit ans. 15 février 2013, Zouley est retrouvée morte chez elle à Abomey Calavi. Son corps était déjà en décomposition ce matin là. Un choc pour ses mélomanes, ses fans qui jusqu’à présent non pas pu comprendre comment leur artiste est passée de vie à trépas.
En 16 ans de carrière, Zouley a gratifié le public béninois de 3 riches albums. Le premier s’intitule Iri ba kubé ce qui veut dire en Dendi Nous allons nous rencontrer ; le deuxième s’appelle Suda (en Baatonu, Allons-y) puis Seul sorti en 2011 deux ans avant sa disparition. Un album dans lequel elle a décrit sa solitude. « On naît seul, meurt seul …. », disait elle dans l’un de ses titres.
Zouley est une artiste très talentueuse et polyglotte. Elle chantait en Baatonu, Dendi, Boo, Fon, Français et parfaitement bien. L’originalité et la qualité de ses chansons lui ont valu d’être dans le coffret de l’anthologie de la musique béninoise.
La native du nord Bénin a chanté la vie, l’amour et la mort. Laquelle mort a fini par avoir raison d’elle.
F.A.Y