Depuis quelques jours des voix s’élèvent dans la cité des kobourou pour alerter sur l’état de la passerelle du marché international Arkèkè. On entend dire que cet ouvrage est sur le point de s’effondre. Une descente sur les lieux, ce lundi 14 décembre, a permis de toucher du doigt la réalité. Environ deux ans après sa mise en service, cette passerelle est déjà fissurée par endroits. Les plus remarquables et inquiétantes sont celles qui se trouvent au niveau des parties jointes. L’ouvrage est aussi délabré.
Un séchoir public
Mais au-delà de ce constat alarmant, il y a un autre phénomène qui tape à l’œil quand on passe sur la passerelle. L’infrastructure qui doit seulement servir de passage sécurisé pour les usagers de ce marché et les riverains est devenue un séchoir et pis un dépotoir d’ordures. Les vendeuses y exposent leurs marchandises pour leur faire bénéficier des rayons solaires. On a par exemple vu des farines étalées sur une bonne partie de l’ouvrage de part et d’autre ce qui rétrécie le passage aux piétons. D’autres y ont déposé des gombos séchés. Ce triste constat amène à se poser des questions sur le rôle de la mairie de Parakou et du Centre national de sécurité routière qui avaient pourtant pris l’engagement de sensibiliser les populations pour qu’elles en fassent bon usage. Il est temps de sonner la fin de cette pagaille.
A.H