Le ministre des mines et de l’eau a défendu mardi 25 novembre au parlement un budget de plus de 54 milliards pour 2021. 44 milliards sont consacrés à l’eau, source de vie.
Passage réussi pour Samou Adambi devant les députés ce 25 novembre. Le ministre de l’eau a brillamment présenté le budget de son département ministériel. En substance, on retient que le budget du ministère des mines et de l’eau, exercice 2021 s’élève à 54 491 119 000 Fcfa. L’année passée son ministère bénéficié de 49 401 053 000 Fcfa.
L’objectif de cette augmentation du budget est de permettre à tous les Béninois de pouvoir accéder à l’eau potable. << Vous le savez bien, au ministère de l’eau et des mines, la priorité c’est l’eau parce que l’eau c’est la vie. Le gouvernement en a fait sa priorité. C’est pour faire face à l’accès de nos compatriotes à l’eau potable que ce budget a été revu à la hausse à 10,30% >>, a déclaré le natif de Parakou.
À l’en croire, dans les 54 milliards, 44 milliards seront consacrés uniquement à l’eau, 3 milliards Fcfa environ pour les mines et le reste pour le pilotage du ministère et tout ce qui s’ensuit. Les localités qui ne sont pas touchés par les programmes d’accès à l’eau le seront donc en 2021 ; car 2021 est l’année qui a été fixée pour l’atteinte pour l’atteinte des objectifs pour l’accès à l’eau pour tous.
Samou Adambi a expliqué aux parlementaires que même si les travaux ne sont pas achevés au 31 décembre 2021, il est souhaitable que les travaux dans toutes les localités puissent être en cours. Certaines entreprises ont été retardées dans l’exécution des projets de fourniture d’eau potable pour plusieurs raisons notamment la pandémie du coronavirus. Mais, a rassuré le ministre de l’eau, à partir de janvier-février 2021, les gens vont se remettre au boulot et vont pouvoir satisfaire les commandes (…) Là où nous avons commencé, nous allons continuer.
Par rapport aux mines, les députés ont cherché à savoir comment sont gérées les carrières du Bénin. Sur la question Samou Adambi a rappelé la volonté du gouvernement de reformer ce secteur.
Faradj ALI YAROU