Insécurité, braquage, meurtres, deuil, pleurs….. Nati se meurt. SOS !
Dans la cité des Nanto depuis quelques semaines maintenant, on sort la peur au ventre. Les hors la loi comme des criquets migrateurs ont envahi la ville et sèment psychose, tristesse, pleurs et deuil puis disparaissent. Aux yeux et la barbe de la police républicaine. Ces bandits n’attendent plus la nuit ou l’obscurité pour commettre leurs sales besognes. Non ! Tout se fait maintenant à visage découvert et en plein jour. Aucun lieu n’est plus sûr pour les populations. L’insécurité prend des proportions incontrôlables et inquiétantes. L’un des cas les plus tragiques, c’est ce jeune conducteur de taxi moto agressé et blessé mortellement à Kantaborifa dans le troisième arrondissement samedi. Transporté d’urgence à l’hôpital, il meurt quelques heures plus tard. Quel péché a-t-il commis ? Simplement vouloir gagner sa vie dignement ! Hier lundi, à Tchirimina dans le premier arrondissement, une autre dame se voit sa moto arracher par des malfrats qui lui disent de choisir entre sa vie et l’engin. Hélas, le choix a été vite fait. Pourtant, la sécurité est le socle de tout développement. Mais alors qui la faute ?
La Police au banc des accusés ?
A cette question, on est tout de suite tenter de répondre par oui, un oui retentissant ! Mais, on n’ira pas trop vite en besogne. La police est sous la tutelle du préfet qui si elle veut peut mettre fin à la saignée. Il suffit de prendre la mesure de la situation et de donner les ordres qu’il faut. Sans oublier que le maire, la première autorité de la commune doit être associé à cette bataille. Tout le conseil communal doit en faire un défi à surmonter parce que travaillant d’abord pour le bien être de la population qui l’a mandaté. Mais quand l’autorité préfectorale et le maire se parlent comme des sourds, la conséquence est immédiate et dramatique.
Quoiqu’on dise, la police républicaine de l’Atacora a aussi échoué, car la meilleure stratégie pour assurer la sécurité, c’est l’anticipation. Et on ne peut point douter que nos flics ignorent cela. On refuse de le croire. Nous sommes en période de fin d’année ; période favorable à ces actes déviants et criminels. Habituellement des dispositions spéciales sont prises pour quadriller tout le pays et infliger une belle correction aux divorcés sociaux. Pourquoi cette année, on a l’impression que rien n’est fait dans ce sens à Natitingou ?
Puisque la préfecture, la mairie et la police républicaine ne semblent pouvoir aider Nati, la belle, alors tournons-nous vers l’Etat lui-même, garant de la sécurité de tous les Béninois. La balle est désormais dans le camp du gouvernement. SOS !
Leparakois