À Marrakech, ce dimanche 28 décembre, la CAN 2025 a pris des allures de repas de famille un peu trop épicé. La Côte d’Ivoire et le Cameroun, cousins autoproclamés du football africain, se sont retrouvés pour un duel musclé, bruyant et passionné.
Sur la pelouse, les Éléphants et les Lions indomptables se sont longuement expliqués, parfois avec les crampons, parfois avec le talent, pour finalement se quitter dos à dos (1-1). Un nul qui arrange tout le monde… ou presque.
Dès les premières minutes, le ton était donné : fautes à répétition, duels engagés et cartons jaunes distribués pour calmer les ardeurs. Les Ivoiriens ont tenté d’imposer leur rythme grâce aux centres insistants de Diomandé et Konan, pendant que Seko Fofana régnait au milieu comme un chef d’orchestre pressé.
En face, les Camerounais, d’abord bousculés, ont répondu avec des contres rapides, portés par un Bryan Mbeumo omniprésent, véritable moteur des Lions.
Les buts sont arrivés presque coup sur coup, histoire de pimenter davantage la soirée. Amad Diallo a ouvert le score pour la Côte d’Ivoire d’une frappe enroulée délicieuse, avant que Tchamadeu ne réponde pour le Cameroun sur une frappe chanceuse, légèrement contrée, qui a surpris le portier ivoirien. Après ces éclairs, l’intensité est restée élevée, mais la fatigue s’est invitée au débat, transformant la fin de match en bras de fer plus qu’en récital technique.
Au coup de sifflet final, le partage des points a fait sourire Abidjan et Yaoundé, désormais solidement installés avec quatre points chacun et un pied en huitièmes de finale. Dans l’ombre de ce nul « familial », le Gabon, lui, fait les frais de cet arrangement tacite : zéro point après deux matchs, et une élimination déjà actée. Comme quoi, dans certaines réunions de famille, il y a toujours un invité qui repart plus tôt que prévu.
















