Pour son entrée en lice à la Coupe d’Afrique des Nations 2025, ce mardi 23 décembre à Rabat, le Bénin s’est incliné sur la plus petite des marges face à la République démocratique du Congo (1-0). Un but de Theo Bongonda a suffi aux Léopards pour lancer leur tournoi, malgré une domination béninoise dans le jeu. Avec 60 % de possession, plus de passes réussies et davantage de duels gagnés, les Guépards ont affiché de solides arguments, sans toutefois parvenir à faire plier la défense congolaise.
La rencontre restera cependant marquée par une vive controverse arbitrale. En seconde période, alors que le score était encore serré, le Bénin aurait pu bénéficier d’un penalty pour une main présumée du défenseur congolais Chancel Mbemba dans la surface. Une action jugée litigieuse, d’autant plus que l’arbitre n’a pas pu recourir à l’assistance vidéo. En cause : une panne de la VAR, confirmée après la rencontre, empêchant toute vérification des images et laissant les Béninois dans une profonde incompréhension.
Malgré cette frustration, les Guépards ont choisi de ne pas crier au scandale. En zone mixte, David Kiki a expliqué que l’équipe avait été informée du dysfonctionnement de la VAR, tout en appelant à rester concentrée sur la suite de la compétition. Même du côté congolais, l’étonnement était palpable, Samuel Moutoussamy reconnaissant ne pas avoir compris ce qui s’était réellement passé. Ce fait de jeu relance déjà le débat sur l’arbitrage et l’usage de la VAR à la CAN 2025, tandis que le Bénin devra rapidement tourner la page pour préserver ses chances de qualification dans un groupe relevé.















