Le calme habituel du quartier Camp-Adagbè, dans le 1er arrondissement de Parakou, a été bouleversé ce dimanche par la découverte du corps sans vie d’une jeune fille en état avancé de décomposition. Selon les informations recueillies auprès des riverains, la victime aurait été conduite vendredi chez un homme habituellement présenté comme « infirmier major », où un avortement clandestin aurait été pratiqué. La jeune fille serait décédée peu après l’intervention, mais ce n’est que deux jours plus tard, alertés par une forte odeur, que les voisins ont compris la gravité de la situation et signalé les faits aux autorités.
Informée, la police du 1er arrondissement s’est immédiatement rendue sur les lieux avec le commissaire d’arrondissement pour procéder aux constatations. Le principal suspect, un homme âgé exerçant sans autorisation selon les habitants, a été interpellé sur place et placé en garde à vue. Le corps de la jeune fille a été transféré vers les services médicaux compétents pour autopsie et examens techniques, indispensables pour reconstituer précisément le déroulement du drame et déterminer les responsabilités.
Les enquêtes se poursuivent sous la supervision du commissaire de l’arrondissement, tandis que le quartier reste sous le choc de cette affaire qui relance le débat sur les pratiques médicales illégales et les risques mortels qui y sont associés. Les autorités locales appellent à la vigilance et rappellent l’importance de s’adresser exclusivement aux structures sanitaires agréées. La rédaction continue de suivre ce dossier et fournira de nouvelles informations dès que disponibles.
Source : Fraternité Fm















