La Constitution du Bénin, adoptée le 11 décembre 1990 et modifiée en 2019, pourrait connaître une nouvelle révision. En effet, une proposition de loi introduite par les députés Assan Seibou et Aké Natondé figure en tête de l’ordre du jour de la séance plénière prévue pour le vendredi prochain.
Dans un communiqué de Radio Télé Hémicycle daté du 11 novembre 2025, le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, a convié les députés à prendre part à la séance plénière qui se tiendra le vendredi 14 novembre 2025 à 10 heures, au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. À l’ordre du jour de cette session, que l’on pourrait qualifier d’historique, figure en première position l’examen de la proposition de loi portant révision de la loi n°90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin, telle que modifiée par la loi n°2019-40 du 7 novembre 2019. Deux autres projets de loi seront également examinés : l’un relatif à la modification de la loi organique sur le Conseil économique et social, et l’autre à celle concernant la Cour constitutionnelle.
Alors que le processus électoral en vue des élections générales de 2026 suit son cours avec ses multiples rebondissements, l’opinion publique nationale se focalise désormais sur le débat autour d’une nouvelle révision de la loi fondamentale. Depuis que les députés Assan Seibou et Aké Natondé, respectivement présidents des groupes parlementaires Bloc Républicain et Union Progressiste le Renouveau, ont introduit leur proposition de loi, les discussions vont bon train.
La séance plénière de ce vendredi s’annonce donc déterminante pour la vie politique béninoise, dans un contexte marqué par de vives controverses sur la nécessité ou non d’une nouvelle révision constitutionnelle, six ans seulement après la précédente.
Tandis que certains appellent à la prudence face à toute modification susceptible de toucher aux fondements de la République, d’autres plaident pour la création de nouvelles institutions afin de mieux rééquilibrer les pouvoirs.
Tous les regards se tournent ainsi vers l’hémicycle, où les députés, investis de leur devoir et de leur responsabilité, devront se prononcer sur une question qui pourrait marquer durablement la fin du mandat de cette neuvième législature.
A.O















