La France s’apprête à connaître une nouvelle journée morte ce jeudi 2 octobre 2025, marquée par des grèves et manifestations à l’appel des principales centrales syndicales. À l’origine de cette mobilisation, un profond malaise social face à la politique économique du gouvernement. Pour Philippe Ballard, député du Rassemblement national, « Emmanuel Macron récolte ce qu’il a semé ». Tout en exprimant son soutien à la colère des Français, le porte-parole du RN reste prudent vis-à-vis des syndicats, rappelant que ceux-ci, en période électorale, s’emploient souvent à faire barrage à son parti.
Les syndicats, eux, mettent en avant des revendications claires : conditionner les 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises à des normes sociales et environnementales strictes, garantir des moyens financiers conséquents pour les services publics, et investir dans une transition écologique équitable et une réindustrialisation durable. À travers cette journée morte, ils veulent contraindre le gouvernement à entendre une population exaspérée par la vie chère, les inégalités et le sentiment d’abandon. Cette mobilisation s’annonce donc comme un nouveau test social pour l’exécutif, dans un climat politique tendu.