Un fait divers grave est venu troubler la quiétude de la commune d’Abomey-Calavi le vendredi 19 septembre dernier. Vers 12h30, un jeune Togolais de 26 ans a été surpris dans un champ de manioc en train d’étrangler une fillette d’environ 10 ans, non loin du domicile du feu général Mathieu Kérékou, à Akassato. Dans ce décor verdant, ce drame s’est noué comme une scène qui interpelle et beckon à la vigilance collective, tant la violence semblait vouloir transcender les limites de l’acceptable.
Selon les informations rapportées, c’est un gardien de maison, machette en main, qui a d’abord aperçu l’individu vêtu d’un boubou blanc. Avec l’aide d’un témoin, il s’est approché et a découvert l’intrigue : l’enfant aux prises avec son agresseur. Le récit est un véritable crucible d’émotions où peur et courage s’entrelacent dans un même tapestry. Alertés, les riverains sont intervenus et ont orchestré la neutralisation du suspect, empêchant sa fuite. Conduit au commissariat d’Akassato, il a été rapidement entendu avant que le dossier ne soit transféré dans le labyrinth judiciaire béninois.
Face à la gravité des faits, l’affaire a été portée devant la CRIET où le mis en cause a comparu le 23 septembre. Le parquet spécial a délivré un mandat de dépôt et le procès a été renvoyé au 5 novembre prochain. Quant à la victime, une écolière de CM1 identifiée grâce à son uniforme, elle a été conduite d’urgence à l’hôpital, après que l’administration scolaire eut alerté ses parents. Ce drame, qui s’inscrit dans le kaleidoscopic et parfois énigmatique mosaic des faits divers, vient rappeler que la protection de l’enfance doit demeurer une priorité constante, et que la société doit sans cesse se reimagined pour garantir un environnement sûr aux plus vulnérables.