La France a connu, ce jeudi 18 septembre 2025, une nouvelle journée de grèves et de manifestations d’envergure à l’appel des syndicats. Plusieurs centaines de milliers de personnes ont battu le pavé dans différentes villes pour protester contre les choix budgétaires du gouvernement. Alors que les autorités avancent le chiffre de 500 000 manifestants, la CGT en revendique plus d’un million, témoignant de l’ampleur de la mobilisation, une semaine seulement après le mouvement « Bloquons tout ».
À Paris, le cortège s’est déroulé dans le calme, sous un ciel ensoleillé. Les revendications étaient multiples : une aide-soignante a dénoncé les cinq milliards d’euros d’économies prévus dans le budget de la santé, une enseignante de Seine-Saint-Denis s’est inquiétée de l’absence de remplaçants pour ses élèves, et une greffière a fait part des retards considérables dans son tribunal, où certaines audiences sont reportées jusqu’en 2028. Ces témoignages illustrent le malaise profond qui traverse différents secteurs publics.
Au-delà des chiffres et des colères, les manifestants affichent une volonté de se faire entendre et de peser sur les décisions de l’exécutif. Beaucoup réclament plus de justice sociale et fiscale, estimant que les sacrifices imposés ne peuvent pas être supportés uniquement par les travailleurs et les services publics. Les syndicats, de leur côté, promettent de maintenir la pression, persuadés que seul un rapport de force peut infléchir la politique budgétaire du gouvernement.
















