Les commerçants Iboo observent depuis quelques heures un mouvement de grève à Parakou. Spécialisés dans la vente des pièces détachées et de rechange de véhicules de deux ou trois roues, des appareils électroménagers ménagers et autres, ces ressortissants nigérians ont fermé leurs boutiques en signe de mécontentement. En toile de fond, ils dénoncent ce qu’ils appellent ”harcèlement fiscal” de la part des services des impôts, d’après une source bien renseignée.
Boutiques cadenassées et stands bien couverts, c’est le constat ce jeudi 08 octobre 2020 à Parakou, la métropole du septentrion. Appartenants à des commerçants nigérians exerçant dans la troisième ville à statut particulier du Bénin, ces lieux d’échange commerciaux n’ont pas ouvert, dans leur grande majorité sur le terrain. Il ressort de nos investigations que ces hommes et femmes de la communauté Iboo ont, à travers ce mouvement silencieux, décidé de crier leur ras-le-bol fiscal. Les services des impôts et des douanes leur compliqueraient l’exercice de leurs activités commerciales.
En signe de protestation et de mécontentement, ils ont préféré priver les populations de leurs services, paralysant ainsi l’économie locale. Pour quelle durée ? Aucune précision, pour l’heure. Mais il faut déjà remarquer que cette communauté joue un grand rôle au Bénin notamment dans les grandes villes sur le plan des affaires. Votre journal LeParakois suit de près cette actualité.
L. W. T.