Le verdict est tombé ce mercredi 9 juillet 2025 : 73,02 % de taux de réussite au Baccalauréat. Un score jamais atteint depuis plusieurs décennies, que le directeur général de l’Office du Baccalauréat, Alphonse Da Silva, n’a pas hésité à qualifier d’« exceptionnel » et « inédit ». Visiblement ému devant la presse, le patron du Bac a souligné que cette performance traduit la montée en puissance du système éducatif béninois, renforcé selon lui par des réformes profondes et une implication rigoureuse des différents acteurs à tous les niveaux.
Dans sa déclaration à chaud, Alphonse Da Silva a tenu à mettre en lumière le rôle du Chef de l’État, qu’il considère comme l’un des artisans majeurs de cette avancée. « Le mérite revient à tous les acteurs et particulièrement au Chef de l’État. Le système éducatif a été métamorphosé par les réformes opérées dans le secteur », a-t-il déclaré avec solennité. Il a également salué l’engagement des enseignants, l’assiduité des apprenants, la vigilance des structures de contrôle et la mobilisation générale autour de l’examen. Pour lui, la réussite de cette session 2025 prouve que la rigueur et la persévérance produisent des résultats palpables.
Toutefois, si cette euphorie est légitime, certains observateurs du secteur éducatif appellent à une lecture nuancée de cette performance, plaidant pour une analyse plus qualitative des résultats par série et par département. Des syndicats d’enseignants demandent à ce que cette dynamique d’amélioration se traduise aussi par de meilleures conditions de travail et d’apprentissage. En attendant, pour des milliers de familles béninoises, la joie a visité les foyers comme l’a exprimé Da Silva — une victoire collective, mais aussi une promesse : celle de bâtir une école plus équitable, plus exigeante et tournée vers l’excellence.