La claque est retentissante et laisse un goût amer dans les rangs madrilènes. Opposé au Paris Saint-Germain en demi-finales de la Coupe du monde des clubs, le Real Madrid a sombré (0-4) au terme d’un match à sens unique. Dès les dix premières minutes, les Parisiens ont pris le dessus, inscrivant deux buts qui ont plongé les Merengues dans un naufrage tactique et mental. À la pause, le score était déjà scellé (3-0), et la deuxième période n’a été qu’une formalité pour un PSG dominateur, sûr de ses forces, face à un Real méconnaissable.
En conférence de presse, Xabi Alonso, fraîchement nommé à la tête du Real Madrid, a reconnu sans détour les failles de son équipe : « Notre niveau n’était pas suffisant ». Une déclaration lucide mais insuffisante pour calmer les critiques. Loin d’une simple soirée sans, cette déroute soulève des interrogations profondes sur les choix tactiques de l’entraîneur espagnol, ses compositions expérimentales, et le manque de réactivité face à la supériorité parisienne. Certains analystes pointent une préparation mentale défaillante et une lecture naïve du jeu de Luis Enrique, pourtant prévisible dans son pressing haut et ses transitions rapides.
Cette élimination humiliante ternit le début d’ère de Xabi Alonso et envoie un signal inquiétant pour l’avenir immédiat du club. Le Real Madrid, fort de son prestige européen, n’a pas seulement perdu une demi-finale : il a perdu la bataille de l’intensité, de la stratégie et de l’orgueil. Une « réinitialisation », comme l’appelle l’entraîneur, sera nécessaire, mais elle devra être profonde, exigeante et sans concession. Le Real n’a pas le droit à l’erreur deux fois de suite.