L’Assemblée nationale du Bénin vient de franchir une étape importante dans la lutte contre l’impunité financière. À la suite des graves révélations de Paulin Akponna, ancien ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, faisant état de détournements massifs dans la gestion des ressources de son ministère, une commission d’enquête parlementaire a été mise sur pied. La demande initiale de cette enquête a été portée avec insistance par le groupe parlementaire Les Démocrates, seul groupe d’opposition au sein de l’hémicycle, soucieux d’éclairer l’opinion publique sur cette affaire qui affecte la transparence dans la gestion des biens publics.
Parmi les dix députés désignés pour mener les investigations, deux figures du groupe Les Démocrates se démarquent par leur implication et leur détermination : Habibou Woroucoubou et Nourénou Atchadé. Le premier, connu pour son ton ferme et ses prises de position tranchées en faveur de la bonne gouvernance, est vu comme un redoutable défenseur de la vérité parlementaire. Le second, vice-président du parti, rompu aux manœuvres d’investigation et fin connaisseur des rouages institutionnels, devrait insuffler à cette commission un regard critique et rigoureux, au service de la transparence et de la redevabilité.
La présence de ces deux députés dans cette commission est perçue comme un signal fort envoyé à l’exécutif et à l’administration publique. Les attentes sont immenses, tant de la part des citoyens que des organisations de la société civile, qui espèrent que les travaux de cette commission ne seront pas simplement formels, mais qu’ils permettront de situer clairement les responsabilités. Les regards sont donc tournés vers le Parlement, où Habib Woroucoubou et Nourénou Atchadé ont désormais la lourde mission de faire triompher la vérité et de restaurer la confiance dans les institutions.