Le pari à la portée de Patrice Talon, est de rester maître de son pouvoir jusqu’au bout de son mandat et, peut-être, d’avoir le contrôle de sa succession. Peu de gens de son camp politique, et même du camp d’en face, osent s’exciter ouvertement sur les perspectives d’après 2026. Lui, non plus, ne peut jurer de ce qu’il adviendra de son héritage politique, qui que soit son dauphin.
Contrôler l’élection du prochain locataire du palais de la Marina, ne le mettra à l’abri de quelque déception future. Il le sait très bien. La seule formule qui vaille dans un système politique et institutionnel comme le nôtre est alors : faire ce qu’on a à faire quand on est fort, sans aucune illusion sur l’après.
Tiburce