Depuis l’annonce en grande pompe de la réforme du gaz domestique par le gouvernement béninois en Conseil des ministres, les partisans du régime, n’ont cessé de chanter les louanges d’une mesure censée “révolutionner” l’accès au gaz pour les ménages. Selon eux, cette réforme allait non seulement réguler le secteur, mais surtout soulager les poches des consommateurs en rendant le gaz plus accessible à toutes les couches sociales.
Mais la réalité, une fois les nouveaux tarifs rendus publics par la ministre du Commerce et de l’Industrie, Shadiya Assouman, a douché les espoirs. Les prix sont quasiment les mêmes qu’avant, suscitant incompréhension et colère. Le 1,5 kilo de gaz domestique sera vendu à 1000 FCFA et le 3 kilo sera à 2000 FCFA. C’est ce qu’a confié la ministre du Commerce la ministre du commerce ce vendredi. Lorsque la réforme sera mise en application, indique Shadiya Alimatou Assouman, les bouteilles de 06 kilos seront commercialisées à 4500 FCFA.. Où est donc la fameuse baisse tant promise ? Pour de nombreux citoyens, les économies annoncées ne sont qu’un mirage.
C’est donc une véritable désillusion. Beaucoup y voient une manœuvre de communication bien rodée, sans réel impact sur la vie quotidienne des Béninois. En fin de compte, les partisans ont vendu du vent, alimentant un faux espoir sur une réforme qui, pour l’instant, ne change rien au quotidien des consommateurs. La colère gronde, et certains réclament désormais plus de transparence et moins de propagande.