Figure montante de l’opposition et vice-présidente chargée des affaires féminines du parti Les Démocrates, Julia Akpaki a une fois encore fait entendre sa voix, dans une réaction virulente suite aux récentes sorties médiatiques d’Orden Alladatin et de Joseph Djogbénou. Dans une déclaration sans détour, elle accuse les deux figures de la mouvance présidentielle d’avoir tenté de justifier des réformes qu’elle qualifie de “criminelles”, notamment le controversé certificat de conformité introduit dans le système politique béninois. Pour la leader politique, ces interventions maladroites ne sont qu’un aveu de faiblesse : “La peur d’une débâcle certaine aux échéances de 2026, malgré les mesures d’exclusion, fait bégayer la rupture”, a-t-elle lancé.
Julia Akpaki n’a pas mâché ses mots à l’endroit de Joseph Djogbénou, ancien président de la Cour constitutionnelle et actuel patron de l’Union Progressiste le Renouveau, qu’elle accuse d’avoir théorisé et appliqué une gouvernance fondée sur “la ruse et la rage”. Selon elle, cette stratégie a plongé le pays dans une crise sociale profonde, marquée par des exils politiques, des emprisonnements arbitraires et un appauvrissement généralisé. Elle dénonce également une tentative de manipulation historique de la part d’Orden Alladatin, qu’elle accuse de vouloir minimiser l’impact du certificat de conformité, pourtant à l’origine de l’exclusion de nombreux candidats lors des dernières élections.
L’opposante n’hésite pas à dresser un sombre tableau du régime en place depuis 2016, qu’elle accuse d’avoir isolé le Bénin sur la scène internationale et d’avoir sacrifié les intérêts du peuple au profit d’une minorité. Elle appelle à une prise de conscience collective et exhorte les Béninois à rester mobilisés pour mettre fin à ce qu’elle qualifie de “politique de l’autruche” menée par la mouvance présidentielle. Pour Julia Akpaki, la seule voie de sortie reste l’organisation d’élections véritablement démocratiques, inclusives et transparentes en 2026.
Dans un ton résolument combatif, elle conclut sa déclaration en invitant les citoyens à reprendre leur destin en main : “Aucune ruse ne pourra avoir le dessus sur le pouvoir que seul le peuple détient”, a-t-elle affirmé. À travers ses mots, Julia Akpaki confirme une fois de plus son rôle de vigie au sein de l’opposition, et de porte-voix d’un électorat qui aspire, selon elle, à un véritable renouveau démocratique. Pour Les Démocrates, 2026 s’annonce donc comme l’année de tous les enjeux et potentiellement de toutes les ruptures.