Le neuvième anniversaire de l’accession du président Patrice Talon à la magistrature suprême continue de susciter des réactions au sein de l’opinion publique. Le président de la Fédération nationale des acheteurs de produits tropicaux du Bénin (FENAPAT), El Hadj Ibrahim Boukary, n’a pas laissé passer inaperçu cet événement tourné vers le bilan des actions entreprises par le régime dit de la Rupture.
Dans une interview exclusive accordée à la rédaction, El Hadj Ibrahim Boukary a salué les efforts déployés par le président Patrice Talon et son gouvernement pour révéler le Bénin sur la scène internationale. D’un secteur à l’autre, le président de la FENAPAT a souligné les différentes avancées notables enregistrées grâce au leadership du chef de l’État. « Aujourd’hui, si nous regardons bien, tout ce qu’il a fait est positif », déclare-t-il.
Dans le domaine sécuritaire, El Hadj Ibrahim Boukary évoque une véritable prouesse en matière de lutte contre l’insécurité et le grand banditisme à travers le pays. Selon lui, autrefois, il ne se passait pas une semaine sans qu’un cas de braquage ne soit signalé sur les axes routiers. Mais aujourd’hui, grâce aux réformes engagées, notamment la fusion entre la Police nationale et la Gendarmerie, la quiétude est désormais retrouvée parmi les populations. « Avant, dès qu’il sonnait 19h, tout le monde était obligé de se garer », rappelle-t-il.
Il a également salué la présence accrue des forces de l’ordre dans les zones stratégiques du pays, une stratégie qui, selon lui, a permis de dissuader les individus malintentionnés. Toujours dans le registre sécuritaire, il a salué les efforts du gouvernement dans la lutte contre la cybercriminalité, notamment avec la mise en place du Centre national d’investigations numériques (CNIN), qui, selon lui, abat un travail remarquable pour garantir la tranquillité des citoyens. « C’est grâce au président Talon que nous avons découvert ce qu’est un “gayman”, car nous avons tous été escroqués à un moment donné. Il nous a sauvés des mains de ces individus qui nous bernaient avec de fausses promesses pour nous soutirer de l’argent », a-t-il poursuivi.
Dans le même élan, El Hadj Ibrahim Boukary a reconnu les efforts du secteur judiciaire, qu’il estime être à la hauteur des attentes. « Quand vous assistez à certaines audiences, vous voyez des dossiers très lourds être traités avec rigueur. Cela force le respect », affirme-t-il. Par ailleurs, il a salué les performances du gouvernement dans le domaine économique, notamment à travers l’efficacité des services douaniers dans la mobilisation des ressources destinées à financer les programmes de développement.
Tout en reconnaissant que l’œuvre humaine est perfectible, El Hadj Ibrahim Boukary insiste sur les nombreux progrès qui ont transformé le Bénin. Il cite en exemple la création de la zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), qui permet de transformer les produits locaux et d’ouvrir le pays à l’industrialisation, un pilier essentiel du développement durable. Il a également salué la mesure interdisant l’exportation brute de certaines matières premières locales comme le soja, le karité, le maïs ou encore la noix de cajou. « Nous, à la FENAPAT, prions pour que les transformateurs aient la matière première nécessaire, et nous sommes prêts à les accompagner dans ce sens », a-t-il assuré.
Pour lui, les avancées dans le secteur industriel sont palpables. « Il faut se rendre à la GDIZ pour voir de ses propres yeux la transformation en cours dans notre pays. Ce que j’y ai vu, je ne l’ai vu nulle part ailleurs », confie-t-il, avant de conclure : « On ne peut que lui dire félicitations et l’encourager à faire encore plus ».
Un autre aspect qu’il n’a pas manqué de souligner est l’amélioration du cadre de vie, à travers la réalisation de nombreuses infrastructures, notamment la construction de routes. « Tu ne peux pas dire qu’il n’a rien fait dans tel ou tel secteur. Les routes, les marchés, les usines… tout le pays est en chantier », affirme-t-il.
Pour finir, le président de la FENAPAT a invité le chef de l’État à poursuivre dans cette dynamique afin de continuer à révéler le Bénin au monde. « Avec ce qu’il a déjà mis en place, même celui qui lui succédera ne pourra que continuer son œuvre », a-t-il conclu.