Le monde du handball béninois est plongé dans une profonde tristesse suite au décès brutal de Serge Akakpo, premier vice-président de la Fédération Béninoise de Handball (FBHB). Celui qui était une figure incontournable de la discipline a tiré sa révérence, laissant derrière lui un vide immense. En première ligne du deuil, Sidikou Karimou, président de la FBHB, a rendu un hommage poignant à son collaborateur, frère d’armes et ami.
Un engagement sans faille pour le handball béninois
Dans un discours vibrant d’émotion, Sidikou Karimou a rappelé le rôle central qu’occupait Serge Akakpo dans le développement du handball béninois et africain. « Hier encore, nous avons échangé au téléphone, réglant ensemble les derniers détails de notre rendez-vous de ce matin. Mais ce rendez-vous n’aura plus jamais lieu… », a-t-il confié avec douleur, soulignant la brutalité de cette disparition.
Figure emblématique du club Baobab de Lokossa, Serge Akakpo portait fièrement les couleurs de cet arbre majestueux, symbole de force et d’enracinement. « Il était un pilier, une force tranquille, une présence rassurante pour tous ceux qui avaient le privilège de croiser son chemin », a poursuivi le président de la fédération.
Un acteur clé du handball africain
Au-delà des frontières du Bénin, Serge Akakpo s’imposait comme une référence. Membre influent de la Commission des Arbitres de la Confédération Africaine de Handball (CAHB), il incarnait rigueur, discipline et professionnalisme. Sa maîtrise des dossiers, son calme et sa capacité à fédérer en faisaient une personnalité respectée sur la scène continentale.
Sidikou Karimou n’a pas manqué de souligner l’intelligence remarquable et la vision stratégique du défunt, qui travaillait sans relâche pour hisser le handball béninois au sommet. « Il était un repère dans la tempête, un phare éclairant les ambitions du handball béninois et africain », a-t-il déclaré avec gravité.
Un vide immense pour sa famille et le sport béninois
Au-delà du monde sportif, c’est une famille endeuillée qui pleure la perte d’un père, d’un fils et d’un époux. « Son épouse, sa mère et ses deux jeunes garçons portent désormais le poids de son absence », a rappelé Sidikou Karimou, ému.
Toute la communauté sportive béninoise, des joueurs aux entraîneurs en passant par les officiels, a exprimé sa douleur et sa reconnaissance pour l’héritage laissé par cet homme de valeurs.
Un départ en pleine période de piété
Le président de la FBHB a également souligné la dimension spirituelle de cette disparition. En ce mois de jeûne et de prière pour la communauté musulmane, il voit dans ce départ un signe de sérénité et de purification. « Serge a opté pour un départ en pleine période de piété. Ce départ est un signe de sérénité, une transition apaisée vers un autre monde », a-t-il conclu, dans un ultime adieu à son frère d’armes.
Le Bénin perd un grand homme, mais son héritage demeure intact. Serge Akakpo continuera d’inspirer des générations de sportifs à venir.
Adieu Serge Akakpo, le Baobab du handball béninois. Que la terre te soit légère.