Le 12 avril 2026, les Béninois désigneront le successeur de Patrice Talon. Le projet de société, base du contrat, sera celui d’un parti politique. Le nouveau système partisan, épaulé par son code électoral étouffoir, ne fait donc plus de ce rendez-vous, la rencontre d’un homme et de son peuple.
Mais les partis politiques auraient tort de crier victoire. Le statut et les pouvoirs du président de la République n’ayant pas été modérés malgré la vague de réformes institutionnelles, de quel moyen disposera un parti politique pour contenir son militant, même le plus docile, une fois celui-ci élu grand Messi-koï à la Marina ? Ho kanbiô.
Tiburce