Le fâ, introduit dans les pratiques cultuelles de l’ancien royaume du Danxomè au 18ème siècle par le roi Agadja avec le Bokônon Djissa, a gagné ses lettres de noblesse grâce à des prêtres sans langue fourchue. Au point où le Bokônon en chef du roi Glèlè reçut de Sa Majesté, le surnom très parlant de Nougbodohoué.
Le questionnement des présages est né avec l’humanité et se présente sous diverses formes dans les différentes religions dominantes du monde. Mais tant qu’à faire, il vaut mieux bien gérer le tofâ, avec des prêtres désintéressés, ni margoulins ni flibustiers. Autrement…laissez tomber cette affaire !
Tiburce