Dans un communiqué publié ce mercredi 27 novembre 2024, l’Alliance Progressiste Mondiale a dénoncé la répression politique au Bénin et exhorté le gouvernement béninois à respecter les décisions du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire. Reckya Madougou, ancienne ministre de la Justice, et Joël Aïvo, éminent constitutionnaliste, sont au cœur de cet appel. Leur détention, jugée arbitraire par l’ONU, est perçue comme une atteinte grave aux droits humains et aux principes démocratiques.
L’Alliance a mis en lumière le déclin de l’État de droit au Bénin, autrefois considéré comme un modèle de démocratie en Afrique. Depuis 2021, le paysage politique est marqué par des arrestations ciblées, des procès controversés et l’exil forcé de nombreux opposants. Reckya Madougou et Joël Aïvo, candidats empêchés lors de l’élection présidentielle de 2021, sont devenus les symboles de cette dérive. Leur condamnation sur des accusations qualifiées de “fabrications politiques” illustre, selon l’Alliance, une volonté délibérée d’éliminer toute dissidence.
Face à cette situation alarmante, l’Alliance Progressiste Mondiale appelle à une mobilisation internationale pour restaurer les acquis démocratiques du Bénin. Elle réclame la libération immédiate des deux figures de l’opposition, le respect des droits fondamentaux, et la fin de la répression des voix dissidentes. Ce plaidoyer s’inscrit dans une perspective plus large : garantir des élections libres et transparentes en 2026, essentielles pour réhabiliter l’image démocratique du pays et répondre aux aspirations légitimes du peuple béninois.