Nadia Nata met en lumière une situation alarmante dans la région sahélienne. Avec 288 000 Maliens réfugiés dans les pays voisins et 94 000 réfugiés au sein même du Mali, les déplacements forcés augmentent en raison des conflits armés. Selon l’OIM, depuis 2015, Boko Haram a poussé plus d’un million de Nigérians à fuir leur domicile.
Mais au-delà du terrorisme, le changement climatique exacerbe les vulnérabilités des populations, notamment des agriculteurs et éleveurs. Face à la réduction des terres arables et des pâturages, certains sont contraints de rejoindre des groupes armés non étatiques par nécessité, menant à une radicalisation croissante. Des figures autrefois respectées basculent dans des activités illégales, voire terroristes, affectant leur famille et leur statut social.
Nadia Nata insiste sur les ravages causés par le terrorisme et l’extrémisme violent qui détruisent des vies, des familles et des communautés entières. À long terme, même ceux qui en tirent des gains immédiats finissent par perdre. Elle appelle à un barrage unanime contre toute forme d’extrémisme, en prônant l’union nationale, le dialogue inclusif et la cohésion sociale. Seule une alliance des forces vives de la nation pourra surmonter ces défis.