Malanville est sous l’eau. L’alerte était déjà donnée par le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique. Et déjà, les risques d’inondation liés à la montée des eaux dans le département de l’Alibori normalement Malanville proche du fleuve du Niger sont déjà perceptibles avec beaucoup de dégâts. Pas de morts mais les dégâts sont énormes.
À ce jour, <<Cinq cents quarante (540) habitations et mille sept cents quarante(1740) hectares de culture vivrières et maraîchères sont détruits par les eaux >>, récapitule Guidami Gado, maire de la commune de Malanville reçu au téléphone sur Fraternité FM.
Selon l’autorité communale, la situation est inquiétante et pourrait s’empirer. Puisque à l’en croire le pic des inondations s’installe généralement dans le mois de septembre, en raison de la forte pluviométrie que connait le pays dans cette période.
Pour l’heure, << les sinistrés sont hébergés chez leurs voisins >>, précise Guidami Gado qui en appelle à la solidarité nationale et internationale en faveur des personnes touchées par la montée des eaux.
On pourrait bien craindre que cette partie du Bénin ne connaisse à nouveau les sombres moments d’inondation de 2010 ayant occasionné de lourds bilans de dégâts tant matériels qu’humains. Les conditions sanitaires et des services sociaux de base déjà précaires pourraient connaitre des semaines de complication pour les populations qui ont les yeux rivés sur les aides de toute nature.
Loukoumane WOROU TCHEHOU