Au Togo, la Cour Constitutionnelle a confirmé les résultats des législatives et régionaux du 29 avril, lundi 13 mai à Lomé.
La Cour Constitutionnelle a rejeté la trentaine de recours déposés par les partis de l’opposition.
Elle a confirmé les 108 sièges obtenus par l’Union pour la République (Unir). L’Alliance pour la démocratie et le développement Intégral (Addi), obtient 2 sièges. Les 3 sièges restants sont partagés par l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Les forces démocratiques pour la république (FDR) et la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP).
Ces résultats font la joie du régime en place, à l’image de l’actuel ministre de la communication et des médias, élu député à l’issue des élections. « Il est extrêmement heureux pour notre paix que la République fonctionne comme prévu et que les institutions jouent chacune leur partition pour que notre démocratie continue de se renforcer. Je suis de Unir, notre grand parti », a rapporté RFI.
Au lendemain de l’élection, les partis de l’opposition ont dénoncé des fraudes enregistrées durant le scrutin. Ces allégations ont été appuyées de preuves dans les recours déposés et rejetées par la Cour.
L’opposante Brigitte Kaful Adjamagbo-Johnson a, à cet effet, déclaré « notre pays, quand nous faisons le bilan de tout ce processus électoral, ce que nous retenons, c’est qu’il y a une incapacité congénitale de ce régime à pratiquer la démocratie ».
Après la révision de la Constitution togolaise, le Togo est passé d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Le futur président sera choisi par les députés. Près de 4 millions de Togolais étaient aux urnes le 29 avril dernier pour élire 113 Députés et 179 conseillers régionaux.