Notre histoire politique nous fournit des exemples de complicités dynamitées par l’instinct de conservation du pouvoir . Toutes les ruptures, heureusement, n’ont pas fini dans un bain de sang comme la transmutation du duo Kerekou-Aïkpé en duel à mort. Le divorce entre Yayi et Talon a frôlé le pire mais entre Soglo et le grand beauf national Désiré Vieyra ou entre Kerekou et Osho, ce fut relativement moins dramatique.
Le limogeage surprise de Johannes Dagnon, plus que les rumeurs sur l’état des rapports entre Patrice Talon et Olivier Boko, vient rappeler toute la complexité des phases d’atterrissage. Surtout quand la piste est brumeuse et le pilote, sûr de sa science, défie les alertes de ses instruments de navigation.
Tiburce