Une équipe gouvernementale du Bénin a effectué une descente ce mercredi 28 février 2024 à Malanville, à la frontière Bénin -Niger. Cette descente intervient 5 jours après la levée des sanctions de la CEDEAO contre le Niger prises à la suite du renversement du Président Mohamed Bazoum à Niamey. Sur place les membres du gouvernement notamment les ministres Abdoulaye Bio Tchané, Romuald Wadagni des finances et Gaston Dossouhoui de l’agriculture accompagnés des autorités communales et départementales, ont pu s’imprégner des dispositions prises côté béninois pour la normalisation du trafic terrestre entre les deux pays.
Contrairement au Bénin, le Niger n’a pas levé ses dispositifs mis en place pour la fermeture de la frontière malgré la levée des sanctions de la CEDEAO contre Niamey. C’est le constat fait par les autorités béninoises ce mercredi 28 février 2024. Composée du ministre d’État chargé du plan et de développement Abdoulaye Bio Tchané, Romuald Wadagni de l’économie et des finances et Gaston Dossouhoui de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, la délégation gouvernementale accompagnée d’une forte mobilisation des dirigeants locaux, est allée observer le maintien du blocus à la frontière avec le Niger.
Suite à la levée des sanctions de la CEDEAO contre le Niger, le Bénin n’a pas mis du temps pour dégager ses barrières à sa limite terrestre avec son voisin du Sahel. Des dispositions sont déjà prises pour la reprise du trafic, rassurent les agents de sécurité et de douanes du Bénin en poste à la frontière. Pourtant le trafic reste suspendu entre les deux pays.
Le Niger n’a toujours pas donné un écho favorable à l’appel de réouverture frontalière. Malgré l’annulation des sanctions par l’organisation sous-régionale ouest-africaine samedi 24 février dernier au cours du sommet extraordinaire d’Abuja, Niamey maintient le blocus.