Conduit au bord du précipice par une gouvernance politique cavalière, le Sénégal semble y avoir échappé de justesse grâce à cette bravade historique du Conseil constitutionnel. Il reste à attendre que les promesses de retour à la lucidité se confirment.
Lâché par ses amis de la CEDEAO et par la France, Macky avait le choix : prendre le maquis ou rentrer dans les rangs. L’apparition de drapeaux russes au cœur des manifestations à Dakar a sans doute réveillé le traumatisme sahelien dans plusieurs chancelleries occidentales qui ont aussitôt compris que le jeu devenait dangereux . Poutine, on ne l’aime pas. Mais tant qu’il servira d’épouvantail efficace aux mains des peuples opprimés d’Afrique, ce sera … Al hamdoulilah.
Tiburce