Cette saillie, entre mille, dans le discours sur l’état de la nation: « …Les pratiques ont considérablement changé. Nos mères, nos femmes et nos sœurs, en particulier, ne sont plus obligées de se parer d’uniformes qui leur coûtent une partie du prêt obtenu, de s’exposer au soleil, de prendre des journées entières, en vue de louer de soi-disant bienfaiteurs . »
Les règles du combat entre le chef de l’Etat et l’opposition ont visiblement changé. Les Démocrates ayant désormais droit à la parole à l’hémicycle, le locataire de la Marina s’est réajusté en multipliant de petites déclarations bien senties. Et ce n’est pas plus mal pour l’ambiance et l’hygiène démocratique… tant que la parole reste l’infranchissable soupape.
Tiburce