Ce jeudi 04 mai 2023, les ministres Alassane Sedou de l’intérieur et de la sécurité, et Benjamin Hounkpatin de la santé ont apporté au parlement béninois les explications du gouvernement à la question d’actualité posée par le député de l’opposition Abdel Kamel Ouassangari relative au drame routier survenu à Dassa le 29 janvier dernier. Suite aux interventions des membres du gouvernement à ce sujet, la députée Alidjanatou Saliou-Arekpa relève les efforts de l’exécutif et fait également une proposition pour limiter les cas d’accidents de la route.
Dans sa réaction ce jeudi 04 mai à l’Assemblée nationale, l’honorable Alidjanatou Saliou-Arekpa députée du bloc républicain, note avec satisfaction les diligences du gouvernement Talon dans la gestion de l’après drame de Dassa. « Cette tragédie nationale nous a tous laissé un goût amer. Nous avons perdu des enfants de ce pays, et même des mois plus tard la douleur est bien réelle. Tout en m’inclinant une fois encore devant leur mémoire, je voudrais saluer la forte diligence et mobilisation du gouvernement pour la prise en charge médicale et psychologique des victimes ; également de leurs parents. De l’autopsie à l’enquête pour situer les responsabilités, tout a été fait avec minutie. Mes remerciements au président vlavonou pour avoir convoqué cette plénière qui nous permet de jouer notre rôle : contrôler l’action gouvernementale dans le drame de dassa; un chantier sur lequel nous sommes attendus par nos mandants. Après avoir donc écouté le ministre, on peut se réjouir que les annonces faites par le gouvernement au lendemain du drame se matérialisent enfin. Merci au ministre de l’intérieur pour les éclairages.», s’est montrée reconnaissante l’élue de la 14è circonscription électorale. Approchée par la presse au terme de la séance plénière au palais des gouverneurs à Porto-Novo, elle poursuit qu’«il était urgent qu’on renforce les capacités d’intervention des sapeurs-pompiers avec des moyens de mobilité, des camions incendies, des ambulances avec à bord du matériel de premiers secours… En cela, nous ne pouvons que féliciter le gouvernement qui a aussi pensé à créer des centres de secours pour rapprocher les services du citoyen».
Elle salue le bon sens du président Patrice Talon et de son gouvernement, qui ont, dit-elle pensé à mutualiser les actions en créant une structure unique.
Également, la parlementaire pose d’autres préoccupations au ministre de l’intérieur et de la sécurité publique. «Une question tout de même ; elle me préoccupe au plus haut point. Qu’en est-il des panneaux des signalisations routières qui font défaut sur nos routes ? S’ils ne sont pas détruits par les intempéries de la nature ou l’homme , ils sont généralement quasi inexistants ou même très mal placés. Il faut se saisir de cette situation au plus vite pour une conduite davantage aisée».
Par ailleurs, Alidjanatou Saliou-Arekpa soulève un autre besoin de transport au Bénin. Il s’agit du secteur ferroviaire. « N’est-il pas aussi temps de repenser le réseau ferroviaire au Bénin après l’échec de benirail ? C’est une proposition que je fais ! Cela va, je pense, qualitativement améliorer la circulation sur l’axe cotonou-parakou et diminuer les cas d’accidents répétés», suggère-t-elle.
Visiblement affectée par ce drame de Dassa, la députée élue de 14e circonscription électorale saisit l’occasion pour exhorter les populations à la prudence et au respect des règles routières. «Plus jamais de telles tragédies dans notre pays. Il m’importe par la même occasion également, de rappeler aux populations que la route se partage. Nous devons être, chacun pris individuellement, le gardien de l’autre. La sécurité routière nous incombe aussi. Respecter le code de la route est un impératif non négociable. Les contrôles par nos forces de l’ordre doivent se multiplier avec zéro complaisance. Il urge aussi d’intensifier la communication et la sensibilisation sur les excès de vitesse qui tuent chaque jour au Bénin. Faire régulièrement les visites techniques des véhicules, éviter les dépassements dangereux sont autant de pratiques à adopter pour préserver nos vies et celles des autres», a ajouté Alidjanatou Saliou-Arekpa.