Situation compliquée pour Samou Seidou Adambi, Mariam Zimé Talata, Robert Gbian, Alassane Seidou et aux autres leaders politiques face aux options du gouvernement qui créent des frustrations dans le rang des producteurs. La situation pourrait avoir inéluctablement des effets indésirables sur leur popularité déjà impactée. Cela se traduira à coup sûr sur les résultats des joutes électorales à venir pour ces différentes personnalités politiques.
Le septentrion est une zone majoritairement agricultrice et plusieurs familles vivent de la production de Soja, le coton, noix de cajou, le maïs et autres produits vivriers. Depuis l’interdiction de l’exportation de ces produits tropicaux met en difficulté les acteurs qui ne savent plus où mettre de la tête avec les dettes contractées avant les différentes productions.
Au cours d’une séance de prise de contact lundi 3 Avril dernier entre les producteurs et les députés du parti Les Démocrates, l’on retient qu’ils en ont mare. En toile de fond, ils dénoncent cette décision qui affecte leur secteur notamment la phase de commercialisation des produits. Dépassés par des prêts, certains font l’extrême choix de se suicider et d’autres en cavale par ce que endettés . « Nous avons des frères ou des parents dans le gouvernement qui savent bien ce que nous subissons mais impossible pour eux de parler au chef» ajoutent-ils.
Leur voix est-elle aussi audible devant un chef de l’État comme Patrice Talon qui a toujours prouvé qu’il n’est pas prêt à faire des concessions ? Comment Samou Seidou Adambi, Mariam Zimé Talata, Robert Gbian, Alassane Seidou et autres leaders de la mouvance peuvent-ils défendre cette décision devant non seulement leurs parents producteurs mais également les commerçants et transporteurs ? Déjà en difficulté, ont-ils des arguments nécessaires pour échapper à une débâcle aux prochaines joutes électorales ?
Autant de préoccupations et interrogations dans le rang des observateurs. Le sujet alimente les discussions dans les rues.