Suite à notre article intitulé « N’dali-Hôpital de Boko : Le service pédiatrique ou couloir de la mort ? », publié le 12 octobre 2022, les responsables de l’hôpital Saint Jean de Dieu de Boko ont réagi dans un communiqué. Le directeur de l’hôpital a d’abord clarifié les informations rapportées par nos sources sur les conditions de décès de certains enfants admis dans cet établissement. « Ces décès sont dus à l’admission tardive des enfants dans notre structure de soins », explique le communiqué. Il a, pour finir, tenu à rassurer la population de la qualité et de la disponibilité de l’équipe soignante ainsi que des soins prodigués par celle-ci. Cette publication se fait en vertu de l’article 3 du Code de déontologie de la presse béninoise qui dispose que « le droit de réponse et le droit de réplique sont garantis aux individus et aux organisations » lorsque ceux ou celles-ci estiment que les informations publiées par un média sont fausses ou inexactes. « Le droit de réponse et le droit de réplique ne peuvent s’exercer que dans l’organe qui a publié l’information contestée ». Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué.
La rédaction présente ses excuses à l’administration et au personnel de l’hôpital pour d’éventuels désagréments.
La Rédaction
COMMUNIQUÉ
Il m’a été donné de constater depuis le jeudi 13 octobre 2022 sur les réseaux sociaux et dans certains médias, l’information selon laquelle deux enfants seraient décédés dans le service de pédiatrie de l’hôpital Saint Jean de Dieu de Boko pour négligence, manque de soins adéquats et absence d’agents qualifiés.
La direction de l’hôpital tient à éclairer les uns et les autres sur ces allégations non fondées relayées par les réseaux sociaux.
En effet les noms d’enfants évoqués par ces organes de presse ne correspondent en rien à ceux inscrits dans nos registres de soins.
Par ailleurs, ces décès sont dus à l’admission tardive des enfants dans notre structure de soins.
Le premier, âgé de 12 ans, admis le 12 octobre 2022 à 12 heures 02 mn est décédé à 12 heures 28 mn pour anémie sévère décompensée (taux d’hémoglobine :1,6g/dl ).
La seconde, âgée de 18 mois admise le même jour à 13 heures 20 mn, est décédée à 13 heures 55mn pour paludisme grave dans sa forme anémique et dans un état de choc.
Il est à noter que l’hôpital confessionnel Saint Jean de Dieu de Boko dans sa mission d’offre de soins de qualité sans distinction de race, ni de religion et avec pour option, «le respect de la dignité de la personne humaine», ne perd jamais du temps à accueillir et commencer la prise en charge des patients malgré les moyens dont ils disposent à l’admission. Ceci veut dire que ces deux enfants quoiqu’admis tardivement, ont chacun en ce qui le concerne, bénéficié de soins adéquats et adaptés avant leur décès respectif.
En tout état de cause, la direction de l’hôpital invite les usagers au calme, à la sérénité et les exhorte à se présenter très tôt à nos services de soins au moindre malaise sans plus trop tarder à leur domicile ou ailleurs.
Le directeur et son équipe rassurent la population de la qualité et de la disponibilité de l’équipe soignante ainsi que des soins prodigués par celle-ci.
Le Directeur,
Dr Jean AGBEGBANOU