Le sujet est toujours d’actualité. Il refait surface en ces périodes de grandes campagnes électorales dans le cadre des élections législatives de 2023. Et c’est bien le Mouvement Populaire de Libération (MPL) qui en fait son combat. Depuis des années, le contrôle de l’action gouvernementale est mis sous éteignoir à l’Assemblée nationale. L’une des prérogatives constitutionnelles dévolues aux députés est ainsi vouée aux gémonies et arrachée de gré au représentant du peuple. Le vote des lois devient alors la seule raison d’être du député, désormais contraint à lever sa main contre sa volonté. Le phénomène a assez duré et arrache à l’institution parlementaire, son prestige.
Il y a lieu de marquer une rupture. C’est bien l’une des motivations de la participation du parti MPL aux élections législatives du 08 janvier 2023. Une décision qui participe de la volonté d’engager une nouvelle campagne en matière d’interpellations du gouvernement, à travers l’instauration d’une Motion de censure des acteurs gouvernementaux. Il s’agira, à travers la présente démarche, de mettre à la disposition du parlement des mesures coercitives pour démettre un acteur gouvernemental de son poste en cas de manquement ou de faits graves contraires aux normes établies ou aux standards. Une démarche judicieuse qui participe de la gestion axée sur les résultats (GAR).
En proposant une telle approche, le MPL entend mettre fin aux combines politiques suicidaires à la gouvernance orthodoxe. Face à la soif démocratique exprimée par les populations depuis la transition politique d’avril 2016, le MPL se porte garant et en vrai bouclier de l’avènement d’un Parlement nouveau, source tangible de l’expression populaire. Un Parlement libre, démocratique, inclusif reflétant la diversité politique nationale qui assure véritablement ses missions et offre des garanties de protection aux citoyens pour leur plein épanouissement. C’est pour cette raison que le MPL prend le ferme engagement de mener aux côtés du peuple souverain, la lutte pour le renouvellement urgent et pressant du Parlement béninois mais également de la classe politique parlementaire. Ce nouveau contrat social qui se veut celui de la Restauration est l’occasion pour le président Expérience TEBE et toute sa jeune et dynamique équipe, d’asseoir un parlement de développement et surtout de démocratie participative, pour restaurer la confiance perdue des populations vis-à-vis de l’institution.
Il sera question, après les nombreux diagnostics posés, de travailler à la diversité politique nationale et en finir avec l’institution d’une Assemblée nationale monocolore ;
susciter une prise de conscience générale auprès des jeunes et leur inculquer des valeurs positives, œuvrer à la séparation rigide des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire;
relever le niveau du débat politique national ;
impliquer le peuple au vote des lois qui impactent leur vie et conditions de vie ;
en finir avec le vote des lois chrysogènes et liberticides ; etc.