Ibrahim Chabi Mama, le premier vice-président des Buffles Fc du Borgou, a exprimé son ras-le-bol sur la situation que vivent Les Buffles et plusieurs clubs au Bénin.
Après le match des Buffles du Borgou contre Takunnin, dimanche à Parakou, Ibrahim Chabi Mama a donné son avis sur l’attribution des sociétés aux clubs de football béninois. Et, il n’est pas fait dans la dentelle. Le premier vice-président des Buffles du Borgou a exprimé son ras-le-bol. Verbatim.
« C’est une situation très confuse. Ça fait déjà trois saisons qu’on nous attribue des sociétés, mais à l’arrivée elles ne tiennent pas. Et dans ses conditions, il faut recourir à la vigilance des dirigeants que nous sommes pour trouver le plan B. C’est ce qui fait fonctionner le club actuellement et même dans ces conditions, on est arrivé quand même à recruter de nouveaux joueurs pour avoir un effectif. On a réussi à conserver quelques anciens. Cela témoigne des sacrifices de ce bureau. Pourtant, dans ce même championnat, il y a des équipes qui ont le vent en poupe en terme de moyens et il en a, les plus nombreux d’ailleurs qui souffrent et j’ai envie de dire que c’est de l’exploitation. C’est un championnat dans lequel les structures dirigeantes du football, exploitent les dirigeants de clubs. Deux matchs par semaine, il faut trouver les moyens pour faire face aux différentes charges et pour permettre aux joueurs d’être dans de bonnes conditions pour jouer. Déjà cette première journée, il y a pas mal d’équipes qui ont failli boycotter. On joue un championnat dit professionnel où des salaires minima sont fixés et il y a rien pour démarrer ; aucun sponsor à ma connaissance. Ça, c’est de l’exploitation. Les structures dirigeantes meublent leurs agendas, car on va dire que le championnat s’est tenu, mais dans quelle condition, ça ne les intéresse pas. Il est temps que nous les dirigeants qui souffrons, soyons entendus par qui de droit. C’est difficile comme ça. Il faut que quelque chose soit fait, dans le cas contraire d’ici là, vous allez apprendre que des équipes ont abandonné ».
Célin Orou Dossoumon